mardi 31 mai 2011

Kawsay Pacha Nuna by KHU
























The spirit of nature by Khu

Video : Monje Paucar,
filmé au Pérou en Décembre 2010, janvier 2011,
enregistré dans le temple de Khu en juin 1988
Mise en son et images : Zaz Zetoun Mind
KHU is :
Hell Acimoy
Mondragon Eye Eye Eye

lundi 30 mai 2011

Nala et Damayanti (extrait)

"...Un jour, il vit des cygnes aux ailes d'or qui,
du ciel, volaient vers le petit bois où ils s'était réfugié.
Les clairs oiseaux se posèrent près de lui,
et il en saisit un au cou.
Mais voici que parle le cygne.
Il dit : Ne me tue pas, ô roi.
Je ne mérite pas un mauvais sort.
Si tu me laisses la vie,
je saurai t'en récompenser.
J'irai au pays de Vidarbhas,
je verrai la belle Damayanti,
elle saura qu'elle est aimée de Nala,
le plus fier, le plus grand des rois,
et elle ne voudra plus d'autres seigneurs que lui."

( Nala et Damayanti
est le huitième volume
de la collection
" Ex Oriente Lux "
L'Édition d'Art H. Piazza 1923)

La miniature servant de frontispice à cet ouvrage est de Paul Zenker

dimanche 29 mai 2011

KÂLIDÂSA - La ronde des saisons ( extrait )

On voit, quittant les rondes,
les jeux et les chansons,
de très jeunes femmes, presque fillettes encore, 
au visage beau comme l'astre des nuits.
Certaines glissent leurs petites mains de lotus
dans la main de leur amant,
chargées de fleurs qu'elles ont cueillies,
impatientes, regagnent leur demeure
où l'amour les appelle irrésistiblement !

D'autres, au contraire,
enlacées à leurs jeunes compagnes,
reviennent du lieu d'amour
où elles goûtèrent des ivresses complètes,
et, sans réserve, elles échangent
gaiement leurs impressions joyeuses
et, dans la nuit propice,
confessent en rougissant
leurs secrets voluptueux
et leurs doux amusements.

( Extrait de « L'automne » )

(Texte traduit du sanskrit par
E. Steinlber-Oberlin – L' Édition d'Art
15 août 1925 – Treizième de la collection
«  Ex Oriente Lux » )

Miniature servant de frontispice de Paul Zenker



vendredi 27 mai 2011

Gisèle Prassinos - A la louange des petites filles velues

Je sais que ma sœur sent la banane.


Ses grands cheveux, en frottant mon nez, ont une odeur ordinaire de dessert manqué. Mais lorsqu'elle se tourne vers moi, et que sa bouche s'entr'ouvre pour me sourire, j'ai envie de mordre ses lèvres et sa langue, tellement cette senteur nouvelle me semble bonne.


Il y a, par dessous, quelque chose qui craque et vous emporte.


Ma sœur va bientôt s'endormir ; je prends ses bras pointus et les croise sur mes yeux, afin que la lumière perdue les ferme tout à fait. Mais elle me sourit toujours triomphalement, et l'odeur monte, si forte, que je pense soudain à tuer ma sœur pour la lui prendre.


J'ai enfoncé mon couteau en traversant sa jolie chemise ; ses mains, au fond des draps, sont froides et blanches. Les miennes, trop vivantes, n'ont pas de force, mais je vois, blotti dans ma paume, un petit fruit froncé de fragments roses et brillants que je mets à fondre entre mes doigts.

( Extrait de la revue « Obliques » consacrée à Hans Bellmer, éditions Borderie 1979 )

Hans Bellmer - Tour menthe poivrée


mercredi 25 mai 2011

Rapsodia Satanica (1915)

Acteurs : Hugo Bazzini , Andre Habay , Lyda Borelli,
Réalisateur : Nino Oxilia
Année de production : 1915

Dans le château des illusions, une femme est aux prises avec les tentations faustiennes.

Rapsodia Satanica, a masterpiece of Italian silent cinema, features film diva Lyda Borelli. She stars as the narcissistic Alba d'Oltrevita, a woman who makes a Faustian pact with the devil in exchange for the promise of eternal youth and the worldly pleasures it unlocks. The most persistent themes punctuating the film are Alba's narcissism and her sensual manipulation of a thin, diaphanous veil in scenes of seduction, reflection and melancholy. Alba's hands it is more introspective and eerie than seductive. It evokes the craze for exotic dances (inspired by Isadora Duncan) that swept the stage and screen at the turn of the Century.











Dios de la nada

Papiers collés, encre de Chine


mardi 24 mai 2011

Rio Perene - Puerto Ocopa

Cruzando el rio Perene entre Puerto Prado y Puerto Ocopa, Selva Central Peru
enero 2011. Una pelicula de Stanislas de Lafon con la colaboracion de ZZM.
                                                                               

© photos Stanislas de Lafon

lundi 23 mai 2011

SATPREM - Restera seulement ce qui est vrai -

Cette video a été réalisé en 1981 par Georg Stefan Troller, journaliste et scénariste allemand. Il est parti pour l'Inde (dans les Nilgiris) pour interviewer Satprem, écrivain français qui a été pendant plus de vingt ans le confident et le témoin de Mère, la compagne de Sri Aurobindo, les Bâtisseurs du Passage de la Nouvelle Espèce.
Dans le deuxième tome des ses "Carnets d"une Apocalypse", Satprem même notait, le 22 avril 1980: «Arrivé de la TV allemande, Troller.» Et, quelque jours après, il ajouta: «Je viens de passer trois jours complets de filmage et interview avec la TV allemande - c'est esquintant...Enfin, le film de Troller sera ce qu'il sera, je n'en sait rien» (25.4.1980).






jeudi 19 mai 2011

Judy Dater

Imogen Cunningham and Twinka Thiebaud (1974)
by Judy Dater
"I'm obsessed with people's faces. I can't get enough." (Judy Dater)

Judy Dater's use of the camera as an instrument to penetrate core psychologies has long since gained her international notoriety. Intensely personal and compelling, her provocative photographs capture the rawness beneath the surface aspects of her subjects.
Throughout a career that spans 40 years, technical diversity has been a staple. She has worked with Polaroid 20x20, digital cameras, and Adobe Photoshop to exhibit a wide range of looks, from collages to multi-pane treatments to pictures within pictures.
Her early photographs were created during a period of unfolding American feminism, when women displaying male frontal nudity was shocking and when a woman's approach to herself was complicated by social stereotypes. It was a time when women artists ceased censoring their own bodies, freeing their natural eroticism from male-defined pornography.
Dater's uninhibited portrayals of the female body broke through women's acculturated and socially constructed dissatisfaction with self. They were in sync, at the time, with the mythic body rituals of early femi-nist performance. In fact, she viewed photography as a type of performance, manipulating props and composition in the construction of a narrative.
Her provocative portraits lie in a median between Annie Leibovitz's evocations of social trappings and Diane Arbus' straightforward piercing of society's substrata. Dater examines how we define ourselves through social roles, bringing out her subjects' personalities by the dress and environments in which they are posed.
Her women not only break through identity fixations, but art barriers as well. By subverting the Victorian idealization of woman's passive vulnerability, her subjects are a far cry from paradigms of refinement and passivity. . .personified, for example, by the mythic dreamy images of Julia Magaret Cameron. Nor, as historically presented, glorified bodies for male fantasies. They are, rather, sophisticated beings, soulful, idiosyncratic and comfortable with their sexuality. The partially nude Maggie, for instance, gazes directly into the camera, insolent in her presumptive freedom. Her modernist forthrightness undermines stereotypical ideals of womanliness.
Dater cites as her influences the formalist styles of August Sander and Edward Weston, but she credits Imogen Cunningham as an important role model. In her 1974 photograph Imogen and Twinka, she portrays the fully dressed aging photographer eying a young nude model. . .a reversal of another historical favorite, dressed men eying nude girls. Contending that "pictures of other people are always sort of a self-portrait," Dater's sense of her own identity is reinforced by her interaction with her subjects. In her autobiographical explorations, her theatrical propensities once again come to the fore. Picking up on the ambivalence of her subjects, she confronts her own transformative sides through role-play. Photographs in a variety of guises and personalities, particularly stereotypical woman's roles, bear a close resemblance to the self-parodies of Cindy Sherman.
In the 1980s, nature became another avenue into the magical powers of transformation. The vast expanse of the New Mexico landscape, for one, became the canvas for a series of self-portraits. Women's relationship to nature was paramount in the ritualistic earth performances of artists such as Carolee Schneemann and Anna Mendieta. The biological and spiritual use of their bodies in nature was a way of tapping into symbolic manifestations of female power. Dater's splayed nude body against a serpentine symbol in Self-portait with Petroglyph reconnects her with ancient goddess figures. In Self-Portrait with Stone, her body blends with the rocky landscape. By connecting in a tangible way to the environment, she becomes part of the broader image of nature. Continuing to penetrate facades, her later portraits focus on close-ups. In large blurred images of Geraldine Fitzgerald, for example, Dater directly confronts Fitzgerald's transitory states of mind. The range of sensations registered on her craggy aging face is palpable. The props are gone. What remains is raw emotion. . .the essence of Dater's works.
(Elenore Welles)


Musica: Le chat de Schrödinger, "L'ancienne vague", album "Le chat de Schrödinger"

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Judy Dater - Chinese Woman, 1997

Twinka, 1970 -74

Judy Dater, Cheri, 1972










mercredi 18 mai 2011

Lee Miller

Man Ray - Lee Miller buste nu vers 1929 - 1932
Elizabeth "Lee" Miller, née le 23 avril 1907 à Poughkeepsie dans l'État de New York aux États-Unis et morte le 21 juillet 1977 à Chiddingly dans l'East Sussex en Angleterre, est une photographe américaine et un modèle rendue célèbre, entre autres, par Man Ray et Pablo Picasso.
En 1925, Lee Miller entreprend des études de théâtre et d'art plastique à l'École des Beaux-Arts de Paris puis à New York à partir de 1927, où elle pose pour des photographes, dont son père et aussi, Edward Steichen ou George Hoyningen-Huene. Elle travaille comme mannequin chez Vogue.
En 1929, elle quitte l'Amérique pour Paris et fait la connaissance de Man Ray avec qui elle vit et auprès de qui elle apprend le métier de photographe. En 1930, elle s'établit à son compte. Elle interprète le rôle de la statue dans le film de Jean Cocteau Le Sang d'un poète. Lee Miller quitte Man Ray et revient à New York en 1932 où elle ouvre son propre studio. La galerie Julian Levy organise sa première exposition personnelle. Deux ans plus tard, elle épouse Aziz Eloui Bey, un riche homme d'affaires égyptien et ils s'installent au Caire. Elle photographie alors le désert et des sites archéologiques, et produit une photo connue Portrait of Space.
Lors d'un voyage à Paris en 1937, elle fait la connaissance de l'écrivain surréaliste anglais Roland Penrose. « Penrose avait séduit Lee en Cornouailles et à Mougins en 1937, l'avait poursuivie à travers les Balkans en 1938, conquise en 1939 avec « The Road is Wider Than Long » en Égypte, enlevée et ramenée à Londres via Antibes au début de la guerre ». Elle fréquente le groupe des surréalistes et devient un modèle pour Pablo Picasso qui réalise de nombreux portraits d'elle.
En 1940, Lee Miller travaille à Londres pour le magazine Vogue. En 1942, elle devient correspondante de guerre au sein de l'armée américaine et ses reportages et photographies sont publiés dans Vogue. De 1944 à 1946, en équipe avec David Sherman, photographe du magazine Life, elle suit l'armée américaine depuis le débarquement en France jusqu'en Roumanie, en passant par l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie. Elle témoigne de la vie quotidienne des soldats et découvre les camps de concentration de Buchenwald et Dachau dont elle réalise parmi les premières photos. Elle fait également alors l'une de ses plus célèbres photos, son autoportrait prenant un bain dans la baignoire personnelle d'Hitler dans son « nid d'aigle », le château de Berchtesgaden.
En 1946, avec Roland Penrose, Lee Miller rend visite à Max Ernst et son épouse Dorothea Tanning, en Arizona. Penrose et Lee Miller se marient l'année suivante, en Angleterre et ont un fils Anthony. De 1948 à 1973, elle poursuit son travail pour Vogue Magazine et ses photos illustrent les ouvrages de Penrose, Picasso et Antoni Tàpies. En 1949, Lee Miller s'installe avec son mari à Farley Farm House dans le Sussex en Angleterre. Elle meurt dans sa résidence d'un cancer en 1977.
Son fils, Anthony Penrose, a fondé les archives Lee Miller dans le Sussex et a publié plusieurs livres sur la vie et l'œuvre de sa mère.
(Wikipedia)

Pablo Picasso by Lee Miller


C’est l’histoire d’une beauté qui est passée de l’autre côté de l’objectif. Lee Miller aurait dû être mannequin et elle a été une des plus fantastiques photographes de ce siècle. Femme libre, cette égérie du surréalisme a vécu mille vies. Débutant comme assistante de Man Ray, elle fait ses classes auprès du maître et rapidement ses clichés rencontrent le succès. Ses portraits de Picasso, Fred Astaire, Cocteau ou encore Marlene Dietrich sont connus dans le monde entier : elle y photographie le glamour, le beau, le mondain… Mais si Lee Miller évolue dans les paillettes et les strass, elle devient aussi correspondante de guerre et est sûrement la seule femme photographe à rentrer dans Paris avec les troupes américaines le 25 août 1944.



 
Self Portrait with sphinxes by Lee Miller, 1940


Lee Miller in Camouflage by David E. Scherman, 1941

Lee Miller by Man Ray

Nusch and Paul Eluard, Roland Penrose, Man Ray and Ady Fidelin,
Ile Sainte-Marguerite, Cannes, 1937 by Lee Miller

Man ray, Lee Miller 1930

vendredi 13 mai 2011

Chanson de l'ours par Marianne Van Hirtum

elles ont écarté, sans y parvenir
tout ce qu'elles ont pu
les cloches de la nuit.
Et l'ours est allé, plus boiteux
qu'une arme sans yeux.
La bouche a cherché place en son visage,
et ne l'a pas trouvée,
sur le dos il n'a plus
qu'une échelle de poils
c'est la chaîne éternelle de l'ours
qui monte et qui descend.

Le secret de l'ours est admis
dans la musique de deux yeux limpides.

C'est un cortège que je vois :
un bruit rouge
comme s'il était de castagnettes.

Avons pelé les cinq éternités,
les plantes vertes.
Avons dépassé les pays en croix.

Les routes au-dessus de la terre
sont-elles praticables à présent.


(Extrait de « Les insolites » Collection
Métamorphoses LI Gallimard 1956)





dimanche 8 mai 2011

Nusch Éluard



ladies with cameras Dora Maar dear Nush Eluard 1935
Nusch Éluard (née Maria Benz; 21 juin 1906 - 28 novembre 1946) était un modèle et une égérie des surréalistes comme Man Ray, et la seconde épouse de Paul Éluard.
Maria Benz commence sa carrière comme actrice à Berlin, où elle s'installe. Là elle vit de petits rôles au théâtre, où elle joue notamment des pièces de Strindberg à partir de 1920 et pose comme mannequin pour des cartes postales. Dans les années 1920, elle part pour Paris, où elle se produit comme actrice, acrobate ou hypnotiseuse au théâtre du Grand-Guignol, et sert de modèles à des photographes. En 1929, elle rencontre René Char et Paul Éluard, qui vient de se séparer de Gala partie avec Dalí, durant la période où elle pose comme modèle des surréalistes. Elle deviendra une égérie du groupe, notamment de Man Ray, pour lequel elle sera le célèbre sujet d'une série de photos de nus. Après environ cinq années de vie commune, elle se marie avec Paul Éluard en 1934, une semaine après l'union d'André Breton et de Jacqueline Lamba dans la même mairie, soulignant la proximité des deux couples. Nusch Éluard sera dès lors une figure permanente de l'œuvre de son mari.

Paul and Nusch Éluard, Mougins 1937 -by Dora Maar
"Les sentiments apparents
La légèreté d'approche                                    
La chevelure des caresses.
Sans soucis sans soupçons
Tes yeux sont livrés à ce qu'ils voient
Vus par ce qu'ils regardent.
Confiance de cristal
Entre deux miroirs
La nuit tes yeux se perdent
Pour joindre l'éveil au désir.'
(Paul Eluard "Nush")


[...] Dans la rue
D'un homme on en fait deux
Et de toutes les femmes on dégage l'unique
A qui je parle
A toi écoute je réponds
A toutes les paroles aux premières aux dernières
Aux murmures aux cris à la source au sommet
Je te réponds mon amour sans limites
Un village une ville et l'écho de ta voix
Taillant les villages les villes les partageant
La grande règle
Ce qui est digne d'être aimé
Contre ce qui s'anéantit
Sans songer à d'autres soleils
Que celui qui brille en mes bras
Sans t'appeler d'un autre nom
Que notre amour
Je vis et règne entre des murs
Je vis et règne hors des murs
Sur les bois sur la mer sur le champs sur les monts
Et sur les yeux et sur les voix qui les répètent
Habitante d'un monde où sans toi je n'ai rien
Ton cœur qui déjà dort oublie tout sauf mon cœur
Dehors nos souvenirs nuits à flanc de journées
Agitent nos liens sans pouvoir les briser.'"
(Paul Éluard, "Je veux qu'elle soit reine", à Nusch)                                                                           
                                                                                                       

Musica: Notturno Etrusco, 'Aninas' (Nicola Alesini).

Nusch Eluard,1937 by Dora Maar


Nusch Éluard par Man Ray. 1937
Man Ray Nusch Eluard 1936

vendredi 6 mai 2011

Clarence John Laughlin

Clarence John Laughlin (1905 - 2 January 1985) was a United States photographer best known for his surrealist photographs of the U.S. South. Laughlin was born in to a middle class family in Lake Charles, Louisiana. His rocky childhood, southern heritage, and interest in literature influenced his work greatly. After losing everything in a failed rice-growing venture in 1910, his family was forced to relocate to New Orleans where Laughlin's father found work in a factory. Laughlin was an introverted child with few friends and a close relationship with his father, who cultivated and encouraged his lifelong love of literature and whose death in 1918 devastated his son.
Although he dropped out of high school in 1920, after having barely completed his freshman year, Laughlin was an educated and highly literate man. His large vocabulary and love of language are evident in the elaborate captions he later wrote to accompany his photographs. He initially aspired to be a writer and wrote many poems and stories in the style of French symbolism, most of which remained unpublished.
(Wikipedia)
http://en.wikipedia.org/wiki/Clarence_John_Laughlin

The Mirror of Nothingness, 1957  by Clarence John Laughlin
 "Your pictures are not waiting to be looked at - they are looking"

"I did not start out as a photographer but, instead, as a writer....this fact has inspired and colored many of my concepts."

"..I have tried to create a mythology from our contemporary world. This mythology, instead of having gods and goddesses--has the personifications of our fears and frustrations, our desires and dilemmas. By means of a complex integration of human figures (never presented as individuals, since the figures are intended only as symbols of states of mind); carefully chosen backgrounds; and selected objects; I attempted to project the symbolic reality of our time, so that the pictures become images of the psychological substructure of confusion, want and fear which have lead to to great world wars, and which may lead to the end of human society...."



Musica : Les Joyaux De La Princesse & Regard Extrême, Weiße Blätter.

Clarence John Laughlin, 1941


mercredi 4 mai 2011

L’Idée de Berthold Bartosch, 1932

Bartosch a montré que l'animation pouvait être POÉTIQUE...Il fut le premier à donner à l'animation la dimension d'un grand art, y exprimant se douleur, mettant son coeur à nu, et racontant son espoir en un futur meilleur - qu'il n'aura jamais vu." ( Alexander Alexeieff et Claire Parker, 1969). Le seul film préservé de Bartosch, fabriqué entièrement de ses mains à Paris en 1932. Près de 45000 photogrammes ont été animés simultanément sur quatre niveaux, avec souvent jusqu'à 18 surimpressions faites dans la caméra.



Men live and die for an idea,
But the idea is immortal.
You can persecute it, judge it, forbid it, condemn it to death,
But the idea continues to live in the minds of men …
He whom it penetrates no longer feels isolated,
For above all the idea remains …
(Opening titles of the film)